2020 - 2023 | Direction artistique du Parcours exposition À visage humain
À visage humain | Centre de recherche CERVO (ulaval.ca)
- Titre de l’exposition-parcours
- Section mémorielle : La mémoire au coeur de l’Institut Universitaire en santé mentale
- Regards, 2021
- Oeuvre Paysage humain 1, 2021, conception-réalisation Fanny H-Levy
- Paysage humain 1, détail
- Oeuvre Paysage humain 2, 2021, conception – réalisation Fanny H-Levy
- Paysage humain 2, détail
Pour les oeuvres Paysage humain 1 et 2 : l’artiste crée un maillage entre le langage dessiné et sensible des arts et les images de la recherche scientifique réalisée à CERVO. Cette rencontre, bien qu’insolite, s’articule autour d’une recherche et d’une fascination commune pour l’être humain. Paysage poétique et formidablement complexe, le cerveau, et son évocation dans l’œuvre où se ramifie un réseau de lignes et de points, renvoie à la fois aux mystères qu’il renferme, à son contexte naturel et à l’avancée spectaculaire des neurosciences. Par le choix des matériaux et le travail de l’image en transparence et superposition, l’artiste fait dialoguer le visible et l’invisible, et crée des « failles » multiples pour laisser traverser la lumière.
- Paysage humain 1 : images scientifiques provenant du laboratoire Paul De Koninck ; dessin provenant de l’œuvre Les lignes qui t’ont fait, de Fanny H-Levy (2019) ; le segment de bois qui reprend la forme de la boîte cranienne provient des ateliers du Musée de la civilisation et fut utilisé lors de l’exposition Cervo à la folie en 2017.
- Paysage humain 2 : images scientifiques provenant des laboratoires Martin Parent et Yves De Koninck ; radiographie ancienne du musée Lucienne Maheux ; dessin provenant de l’œuvre Tissage du temps, de Fanny H-Levy (2018). Le meuble est un ancien appareil utilisé pour la lecture des radiographies jusque dans les années 1960. Son design a été adapté par les ateliers de l’IUSMQ.
2021 - 2023 | Murale collaborative Passeurs de rêves 1
Conception du projet et des ateliers/ Fanny H-Levy
Coréalisation/ 11 artistes du programme Vincent et moi , Fanny H-Levy, Francine Saillant
Dimensions/ H 1,06 x L 16,7 mètres ( 42 x 660 pouces)
Lieu de diffusion/ Centre de recherche CERVO (Québec)
Passeurs de rêves 1 est une œuvre collaborative ayant pris la forme d’une murale dessinée in situ sur le mur au centre de recherche CERVO, elle a été réalisée de mai à juillet 2021 avec 11 artistes du programme Vincent et moi.
Lors des ateliers, les artistes ont été amenés à travailler autour de la mémoire de lieux, de situations et d’objets signifiants dans leur parcours personnel. Ces signifiants qui « cartographient » l’individu de manière singulière, tracent certaines lignes de la personnalité et habitent une part de l’imaginaire.
À l’intérieur de la silhouette dessinée des corps des participant.es, nous avons suivi un processus de dessin par répétition et addition de traces, de signes et de motifs. Le corps a ici été envisagé comme un espace : un territoire à traverser, dessiner, occuper.
La suite du projet se poursuivra au MNBAQ et dans le milieu communautaire de la ville de Québec jusqu’en 2023.
2019 - 2020 | Conception - réalisation : Dispositif de dessin participatif Traces, nos visages
Diffusion : milieux communautaires (Montréal et Québec), Université populaire – CELAT (Qc), Festimonde (Qc), MNBAQ (Qc)
- 4 mars 2020 – MNBAQ
- Deux participant.es en action
2019-2020 Réalisation, 2021 Sortie officielle du film Apparaitre
Film (55′) sur l’art comme alternative dans le milieu de la santé mentale. Lieux de tournage : VOIR LA BANDE ANNONCE
à Québec : Pech-Sherpa / Vincent et moi / MNBAQ
à Montréal : Prise 2 / Les Impatients / MBAM
- à Pech-Sherpa
- au MNBAQ
- à Prise 2
2018 - 2019 | Réalisation de la série de films Créateurs de lien
Première diffusion des films Créateurs de liens, février 2019 au MNBAQ
FILMS DÉSORMAIS ACCESSIBLES sur La Fabrique culturelle.
« Francine Saillant et Fanny Hénon-Levy réalisent un ensemble unique de quatre vidéos autour de projets d’artistes de la ville de Québec, dont les oeuvres participatives font apparaître de riches expériences de la diversité. »
Emmanuel Delly, Geneviève Duong, SENRIN, Truong Chanh Trung et Giorgia Volpe partagent, dans un dialogue social et artistique, l’idée d’une société inclusive et ouverte. Projection en présence de l’équipe de réalisation, des artistes et des participants, suivie d’une discussion.
Ce projet-bénéficie du soutien financier du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et de la Ville de Québec dans le cadre de leur entente portant sur l’immigration.
2019 | Dispositif de dessin participatif NOUS, dess(e)in
Installée à l’Écomusée du fier monde, Montréal, dans le cadre de l’exposition InterReconnaissance – Une mémoire citoyenne se raconte. (jusqu’au 3 fév. 2019)
Photos : Daphnée Bouchard, Écomusée du fier monde
- Lorraine G. et Francine S.
- Brigitte et Mauricio
- Marcel et Jessie L-P
- Francine S. et Fanny H-L
2018 | Dispositif de dessin participatif NOUS, dess(e)in
Première sortie lors de http://www.universitepopulairequebec.ca/ organisée par le CELAT Québec, juin 2018, Place de l’Université, Québec
Idéation et direction artistique Fanny H-Levy, Conception sonore Sarah Bourdages-Duclot, Fanny H-Levy, Réalisation de la structure André Jean, Fanny H-Levy
Ce dispositif s’inscrit en continuité du dispositif participatif Je (me) dessine à travers toi, réalisé en mars 2018 à Paris dans le cadre des Rencontres entre art et anthropologie initiées par l’artiste et anthropologue Francine Saillant.
Dispositif visuel et sonore, NOUS, dess(e)in invite par le dessin à la création d’un portrait mutuel réalisé par deux personnes participantes placées face à face.
NOUS, Dess(e)in invite à regarder, observer, mettre à découvert nos visages, confronter nos inhibitions et questionner les masques de nos intimités. Le dispositif questionne à la fois l’impossible et les possibles de la rencontre, mettant en jeu le regard réciproque porté sur l’altérité et le dessin comme trace sensible de la rencontre.
Résistant à l’agitation grandissante de nos quotidiens et au caractère invasif des nouvelles technologies dans nos rapports interpersonnels, ce dispositif propose une parenthèse temporelle et un lieu de présence physique à l’autre.
« Dessein » est en évocation, en plus de l’homonyme qu’il présente à dessin, aux sphères intimes, sociales, politiques ou sacrées. Le dessin a notamment le dessein de rendre « l’action visible ».
2018 | Publication Cahiers ReMIX
Publication dans le cadre d’un dialogue entre l’art et l’anthropologie. Ou comment réfléchir une résonnance réciproque pour comprendre le réel…
Notes autour d’une installation ». Dans Les mises en scène du divers. Rencontre des écritures ethnographiques et artistiques. Cahier ReMix, n° 09 (11/2018). Montréal : Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <http://oic.uqam.ca/fr/remix/notes-autour-dune-installation>.
. 2018. «2018 | Installation in situ et participative Je me dessine à travers toi
DANS LE CADRE :« Rencontres entre écritures ethnographiques et formes artistiques, Les mises en scène du divers », mars 2018, EHESS, Paris
Idéation et direction artistique Fanny H-Levy, Réalisation de la structure Bernard Mueller, Fanny H-Levy
Deux participantEs se placent d’un côté puis de l’autre de la surface en tissu. L’un des participantEs est invité à tracer/dessiner librement, en simultané avec l’autre. Les deux participantEs ne se voient pas mais par un jeu de transparence et de lumière se distinguent et peuvent suivre le geste de l’un et l’autre. Au sol, un papier ‘capte’ les traces multiples de passages des participantEs.
Ainsi, par un jeu de miroir qui permet tout à la fois de jouer la dissemblance et la ressemblance de l’autre, la trace de l’un influe et guide celle de l’autre. La rencontre se fait par l’échange de dessin et l’écoute attentive des gestes de l’autre. Par un geste anodin qui se situe volontairement dans une économie de moyens, je souhaite ici parler du lien, de sa trace et de son caractère interactif.
2017 | Projet médiation culturelle & de création Rêve Diurne
Rêve diurne est une installation artistique, visuelle et sonore résultant d’un projet participatif de médiation culturelle. Issu de la collaboration de deux artistes de la ville de Québec, Fanny Hénon-Levy et Alexandre Berthier, ce projet intègre des personnes vivant des problématiques de santé mentale autour de trajectoires imaginaires et d’univers oniriques.
Participants / Christine Turgeon, Thérèse Breton, Natacha Morneau, Michel Viel, Francine Tourigny, Geneviève Faucher, Paulette Landry, Hélène Pelissier
Idée originale et conception visuelle / Fanny H-Levy, artiste en arts visuels
Conception sonore / Alexandre Berthier, artiste en arts visuels et médiatiques
Animation des ateliers de création / Fanny H-Levy et Alexandre Berthier
Co-Production / Centre d’artistes Avatar et Organisme Pech
Lieux de diffusion / Espace Galerie de Pech et Musée de la civilisation
Deux volets de l’œuvre seront exposés simultanément en deux lieux; à l’Espace Galerie Sherpa du 18 mai au 21 juin 2017 et au Musée de la civilisation dans le cadre de l’exposition Cerveau à la folie du 16 mai 2017 au 11 mars 2018, le projet est le fruit d’une collaboration entre le centre d’artistes Avatar et l’organisme Pech.
INSTALLATION ESPACE GALERIE SHERPA
OEUVRE VISUELLE MUSÉE DE LA CIVILISATION -co-présentée avec la création sonore d’Alexandre Berthier
2016 - 2017 | Projet de médiation culturelle Être de passage
Dans le cadre de la Manif d’art 8, activité satellite présentée par le Programme Vincent et moi (CIUSSS)
Lieu: Galerie Vincent et moi & corridors adjacents, ville de Québec, Qc, CA / 17 mars – 21 avril 2017 / Vernissage participatif
Conception, direction artistique et animation des ateliers d’arts visuels : Fanny H-Lévy / Réalisation des oeuvres présentées dans les corridors: artistes de Vincent & moi / Conception et animation des ateliers d’écriture : Erika Soucy / Conception sonore : Bianca Néron / Chargée de projet et coordination : Stéphanie Mélançon
Être de passage est une installation interactive qui propose une approche corporelle et expérientielle du passage comme lieu de transition, comme point de basculement entre équilibre et déséquilibre.
Cette proposition artistique invite à une réflexion sur le caractère éphémère de la joie et des sentiments en général. Réfléchir donc, et vivre poétiquement le balancement perpétuel du corps.
Direction artistique Être de passage
Être de passage s’est construit autour du passage physique dans un lieu, traverser un lieu. Le point de départ de mon idée a donc débutée à partir des couloirs de l’institut en santé mental, ses espaces, ses odeurs, ses sons, etc… Le passage dans ces lieux de transit, furtifs, couloirs « transitoires », là où le flux migratoire est sans cesse en mouvement, là où l’on ne reste pas. Ce lieu de transition d’un lieu à un autre.
Avançant dans cette réflexion sur le passage, s’est associée l’idée qu’être de passage est directement rattachée à l’apparition et de fait, la disparition. Cet instant de basculement de l’un vers l’autre, ce point de dés-équilibre. Basculement spatio-temporel, dans l’espace oui, et plus génériquement, dans le temps donc, dans un temps donné ou pas.
La temporalité est au cœur de cette notion de passage puisque d’un état « je passe » à l’autre, d’un présent je passe au passé, « passer vers » un futur. Temporalité et corps en mouvement. L’instant dans son caractère intrinsèque est furtif et « passager » : apparaître/disparaître c’est être en constante mobilité (même dans l’immobilité).
Ainsi, la proposition a naturellement aboutie vers des installations invitant le spectateur a vivre ce mouvement, ces espaces de transition que ce soit par le son, par des jeux d’ombres et lumières ou les oeuvres créent par les artistes de Vincent et moi.
2016 | Murale quartier Saint-Roch
Immeuble à l’abandon et insalubre qui depuis de nombreuses années traîne sa façade crasseuse dans notre rue… je décide d’intervenir sur les panneaux que des ouvriers viennent d’installer sur les fenêtres, je prend ça pour un appel. Gabrielle Bélanger, artiste de Québec qui est alors ma voisine, collabore à ce projet réalisé de manière autonome.
La direction artistique de la murale est d’évoquer l’attente, la vacance, le passage du temps et poser l’abandon en milieu urbain comme leitmotiv.
Lieu : Ville de Québec, Qc, CA
2015 | Présentation et ateliers de dessin expérimentaux
Lieu : Ville de Québec, Qc, CA